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Le wokisme ennemi du féminisme

Le dernier rapport sur le sexisme du Haut Conseil à l’Égalité est consternant.
En voici quelques chiffres :
– 23% des hommes de 25 à 34 ans pensent qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter.
– 16% des hommes considèrent qu’une femme agressée sexuellement est en partie responsable.
– 37% des femmes ont subi un rapport sexuel non consenti.
Non seulement le sexisme ne recule pas en France, mais au contraire, la violence dans ses diverses manifestations s’aggrave. Le plus préoccupant, sans doute, est que les jeunes générations sont les plus touchées par cette régression sociale. L’évolution est inverse aux objectifs voulus par les féministes de MeToo et autres mouvements de lutte pour les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes.
Des responsables sont bien sûr désignés. Parmi eux, l’accès beaucoup trop facile à la pornographie par de très jeunes adolescents, voire des enfants qui vivent ainsi une initiation catastrophique à la sexualité et acquièrent très tôt une conception des rapports entre les hommes et les femmes basée sur la violence des uns et la soumission des autres.

Mais comment ne pas se poser la question des effets délétères de la culture woke sur le féminisme et l’égalité femmes-hommes ?
Loin de chercher l’apaisement, le wokisme, comme il le fait pour la lutte des races, exacerbe celle des genres, exclut au lieu de réunir. Être nécessairement noir pour défendre les noirs, être transgenre pour interpréter une personne transgenre au cinéma, être une femme pour comprendre et soutenir les causes féministes etc… la ségrégation est la règle chez les tenantes et tenants de cette (anti)culture.
Affirmer que l’homme est présumé violent attise la suprématie du mâle inintelligent dont la population ne cesse malheureusement de croître.

La construction de l’égalité femmes-hommes ne peut aboutir qu’avec les hommes, pour les femmes, mais certainement pas contre eux. Et défendre l’égalité, c’est déjà être féministe.

Marc T.